Nos Jeunes Huîtres deviendront grandes
Même si nos Jeunettes sont à croquer par leur mignonnerie, elles ne sont pas encore à déguster. Patience… En attendant qu’elles viennent délecter vos palais, il faut prendre soin de nos Juvéniles. Après l’effervescence de la fin d’année, et avant la renaissance de la nature au printemps, nous allons leur consacrer notre temps et notre savoir-faire.
Glagla… Nous sommes en février. Il fait froid. La nature est en pause : les huîtres ne poussent plus, n’ayant rien à se mettre sous la dent au fond de l’océan. Nous partons alors les pécher dans l’un de nos terrains de jeu fétiche : le bassin de Marennes, situé entre le continent et l’Ile d’Oléron. Depuis 12 mois, les Jeunettes avaient été savamment positionnées et tracées dans nos parcs d’élevage. Nous les ramenons à notre cabane des Huîtres Poget où nous allons les bichonner.
Les Jeunes Huîtres sont alors triées et reconditionnées. Un nouvel emballage les y attend de pied ferme, au maillage de taille optimale. Il favorisera la circulation de l’eau de mer et des particules dont nos huîtres se nourrissent.
Ensuite, il sera temps de se séparer, à nouveau. Nos huîtres repartiront vers d’autres parcs qui conviendront à leur nouveau stade de développement. Nous les installerons dans des parcs plus nourriciers qui favoriseront leur engraissement. La nature nous filera, par ailleurs, un sacré coup de main. Avec le retour du printemps, la végétation terrestre et aquatique repart. Les micro-algues nommées plancton dont raffolent les huîtres, ne font pas exception. Ainsi, leur croissance repartira de plus belle.
Ne croyez pas que nous ne prendrons pas soin de nos Jeunes Huîtres dans les semaines à venir. Nous tournerons leurs poches une fois par mois afin de leur permettre un développement homogène. Parce qu’elles le valent bien nos Juvéniles.